HISTORIQUE
Après la seconde guerre mondiale, dans les années 50 la station balnéaire connaît un nouvel essor, après sa création au début du XXème siècle. La plage est familiale et sécuritaire avec une pente douce et du sable fin. Les dimanches ou aux fêtes carillonnées il faut aller à Hauteville-bourg ou à Annoville pour assister à la messe dite par le curé Alfred Lemaître. Les mères de famille entraînent leurs enfants à l’église à pied, parfois dans le vent et sous la pluie ou à vélo, rarement en voiture automobile. Quelques paroissiens-vacanciers, propriétaires à Hauteville-plage commencent à se dire qu’un lieu de culte à « la Plage » serait une bonne chose. Marcel Nicodème, maître de forge dans le nord de la France, souhaite contribuer à l’édification d’un site religieux. Il possède une maison le long de la digue et un terrain situé au coin de l’avenue Anthony de Barbe et de la rue de la Chapelle. Il décide de faire don de ce terrain et d’une somme d’un million de francs, environ 30% de la somme totale engagée pour la construction. L’idée plaît beaucoup à Louis Cirée, l’un des fondateurs de « la Plage ». Architecte de renom, il se propose pour mener à bien le projet ; il dessine les plans qui ne conviennent pas aux autorités ecclésiastiques du diocèse de Coutances et Avranches ni aux services administratifs en charge de la reconstruction de la France. Ces refus successifs commencent à lasser l’architecte bénévole. Heureusement les plans sont enfin acceptés. Un comité, dit de « la Chapelle » est constitué, ses membres s’engagent à consacrer du temps et de l’argent à ce projet ambitieux et original. Un emprunt est contracté, la kermesse organisée chaque année pour le rembourser connaît un tel succès qu’en peu d’années l’affaire est réglée.
LA CONSTUCTION
La construction sera assurée par l’entreprise Legrand. La chapelle risquait d’être trop petite ; une extension fut faite par l’architecte avec un choeur, une sacristie et un local technique. En 1960 la chapelle était terminée et le 7 août la première messe y était célébrée. Une cloche s’imposait pour appeler aux offices ; elle fut coulée à la fonderie Cornille-Havard de Villedieu les Poêles, elle s’appelle «Bernadette», du prénom de sa marraine, fille de M. et Mme Nicodème . Jean-Claude Cirée petit-fils de l’architecte Louis Cirée en est le parrain. Elle fut bénie par Mgr Gerlier, archevêque de Lyon, en compagnie de Mgr Guyot, évêque de Coutances et Avranches. Des statues, dont une vierge moderne, des habits sacerdotaux, un ciboire et un crucifix furent offerts par des paroissiens et de généreux donateurs ; ainsi une chasuble brodée et l’habillage du tabernacle furent donnés par des religieux italiens. Les vitraux colorés qui décorent le choeur ont été offerts par le Père Roger Picque, alors curé de Hauteville.
FESTIVITÉS DU CINQUANTENAIRE
Les festivités du cinquantenaire de la chapelle ont été organisées le Père Francis Marécaille, le 7 août 2010. A cette occasion, la chapelle fut placée sous le patronyme de Saint Marcel, en mémoire du prénom de son généreux donateur qui en fut à l’origine. Pendant les mois d’été la messe dominicale y est célébrée, attirant une foule nombreuse composée de résidents permanents venant de Hauteville ou des villages voisins ainsi que de vacanciers. « Chanter c’est prier deux fois » dit-on ; ainsi une petite chorale entraîne en polyphonie l’assistance dans une démarche priante. Une communauté de locaux et de horsains s’est ainsi créée au fil du temps dans une ambiance fraternelle. Le « verre de l’amitié » offert une fois en saison par la paroisse Saint Vincent de Paul contribue aussi à la convivialité. La réalisation de cette chapelle, son entretien, la façon de la faire vivre, constituent un bel exemple de démarche communautaire et sociétale qui favorise les rapprochements.
Après la seconde guerre mondiale, dans les années 50 la station balnéaire connaît un nouvel essor, après sa création au début du XXème siècle. La plage est familiale et sécuritaire avec une pente douce et du sable fin. Les dimanches ou aux fêtes carillonnées il faut aller à Hauteville-bourg ou à Annoville pour assister à la messe dite par le curé Alfred Lemaître. Les mères de famille entraînent leurs enfants à l’église à pied, parfois dans le vent et sous la pluie ou à vélo, rarement en voiture automobile. Quelques paroissiens-vacanciers, propriétaires à Hauteville-plage commencent à se dire qu’un lieu de culte à « la Plage » serait une bonne chose. Marcel Nicodème, maître de forge dans le nord de la France, souhaite contribuer à l’édification d’un site religieux. Il possède une maison le long de la digue et un terrain situé au coin de l’avenue Anthony de Barbe et de la rue de la Chapelle. Il décide de faire don de ce terrain et d’une somme d’un million de francs, environ 30% de la somme totale engagée pour la construction. L’idée plaît beaucoup à Louis Cirée, l’un des fondateurs de « la Plage ». Architecte de renom, il se propose pour mener à bien le projet ; il dessine les plans qui ne conviennent pas aux autorités ecclésiastiques du diocèse de Coutances et Avranches ni aux services administratifs en charge de la reconstruction de la France. Ces refus successifs commencent à lasser l’architecte bénévole. Heureusement les plans sont enfin acceptés. Un comité, dit de « la Chapelle » est constitué, ses membres s’engagent à consacrer du temps et de l’argent à ce projet ambitieux et original. Un emprunt est contracté, la kermesse organisée chaque année pour le rembourser connaît un tel succès qu’en peu d’années l’affaire est réglée.
LA CONSTUCTION
La construction sera assurée par l’entreprise Legrand. La chapelle risquait d’être trop petite ; une extension fut faite par l’architecte avec un choeur, une sacristie et un local technique. En 1960 la chapelle était terminée et le 7 août la première messe y était célébrée. Une cloche s’imposait pour appeler aux offices ; elle fut coulée à la fonderie Cornille-Havard de Villedieu les Poêles, elle s’appelle «Bernadette», du prénom de sa marraine, fille de M. et Mme Nicodème . Jean-Claude Cirée petit-fils de l’architecte Louis Cirée en est le parrain. Elle fut bénie par Mgr Gerlier, archevêque de Lyon, en compagnie de Mgr Guyot, évêque de Coutances et Avranches. Des statues, dont une vierge moderne, des habits sacerdotaux, un ciboire et un crucifix furent offerts par des paroissiens et de généreux donateurs ; ainsi une chasuble brodée et l’habillage du tabernacle furent donnés par des religieux italiens. Les vitraux colorés qui décorent le choeur ont été offerts par le Père Roger Picque, alors curé de Hauteville.
FESTIVITÉS DU CINQUANTENAIRE
Les festivités du cinquantenaire de la chapelle ont été organisées le Père Francis Marécaille, le 7 août 2010. A cette occasion, la chapelle fut placée sous le patronyme de Saint Marcel, en mémoire du prénom de son généreux donateur qui en fut à l’origine. Pendant les mois d’été la messe dominicale y est célébrée, attirant une foule nombreuse composée de résidents permanents venant de Hauteville ou des villages voisins ainsi que de vacanciers. « Chanter c’est prier deux fois » dit-on ; ainsi une petite chorale entraîne en polyphonie l’assistance dans une démarche priante. Une communauté de locaux et de horsains s’est ainsi créée au fil du temps dans une ambiance fraternelle. Le « verre de l’amitié » offert une fois en saison par la paroisse Saint Vincent de Paul contribue aussi à la convivialité. La réalisation de cette chapelle, son entretien, la façon de la faire vivre, constituent un bel exemple de démarche communautaire et sociétale qui favorise les rapprochements.