Vous êtes au cœur du bourg de Hauteville-sur-Mer, place de l'église, nommée depuis le 16 août 2014 place Marie-Léonie Vanhoutte à la suite d'une cérémonie qui réunissait les membres de sa famille qui résident régulièrement dans leur maison de famille hautaise.
Née à Roubaix le 13 janvier 1888, Marie-Léonie Vanhoutte est infirmière au début de la guerre 1914-1918, soignant les soldats blessés français et anglais. Elle rentre alors en résistance, et sa rencontre avec Louise de Bettignies, résistante au service des anglais à la tête du réseau Alice, groupe de résistance à l'occupation allemande, sera déterminante.
Ensemble et au péril de leur vie, Louise et Marie-Léonie transportent de précieuses informations aux alliés sur les mouvements des troupes allemandes, font passer des aviateurs. Mais ces activités finissent par s'ébruiter.
Le 24 septembre 1915, Marie-Léonie est arrêtée à Bruxelles avec Louise de Bettignies. Elle écope d'une peine de 15 ans de travaux forcés et est déportée en Allemagne. Marie-Léonie et Louise sont détenues ensemble dans la forteresse de Siegburg, prés de Cologne. Marie-Léonie Vanhoutte ne sera libérée qu'en octobre 1918 par des évadés belges et français. Louise décèdera de mauvais traitements pendant son incarcération. Marie-Léonie doit sa libération à l'intervention du roi Alphonse XII d'Espagne et du pape Benoît Quinze.
Durant la seconde guerre mondiale, Marie-Léonie Vanhoutte, avec l'aide de son mari Antoine Redier, aidera de jeunes français, dont son beau-fils, à passer la frontière espagnole.
Après avoir épousé Antoine Redier, auteur du livre « La guerre des femmes », Marie-Léonie vit à Paris, mais passe toutes ses vacances dans la maison familiale de Hauteville-sur-Mer où elle repose dans le caveau familial.
Marie-Léonie Vanhoutte a été décorée de l'ordre de la Légion d'Honneur au grade de Chevalier à Roubaix le 27 février 1927 par le ministre des travaux publics André Tardieu (photos). A sa mort, elle fut élevée au rang d'officier. Elle est également décorée de la Croix de Guerre 1914-1918
Le film « Soeurs d'armes », film d'espionnage français réalisé en 1937 par Léon Poirier d'après le livre d'Antoine Redier, retrace la vie de Louise de Bettignies et de Marie- Léonie Vanhoutte.
Née à Roubaix le 13 janvier 1888, Marie-Léonie Vanhoutte est infirmière au début de la guerre 1914-1918, soignant les soldats blessés français et anglais. Elle rentre alors en résistance, et sa rencontre avec Louise de Bettignies, résistante au service des anglais à la tête du réseau Alice, groupe de résistance à l'occupation allemande, sera déterminante.
Ensemble et au péril de leur vie, Louise et Marie-Léonie transportent de précieuses informations aux alliés sur les mouvements des troupes allemandes, font passer des aviateurs. Mais ces activités finissent par s'ébruiter.
Le 24 septembre 1915, Marie-Léonie est arrêtée à Bruxelles avec Louise de Bettignies. Elle écope d'une peine de 15 ans de travaux forcés et est déportée en Allemagne. Marie-Léonie et Louise sont détenues ensemble dans la forteresse de Siegburg, prés de Cologne. Marie-Léonie Vanhoutte ne sera libérée qu'en octobre 1918 par des évadés belges et français. Louise décèdera de mauvais traitements pendant son incarcération. Marie-Léonie doit sa libération à l'intervention du roi Alphonse XII d'Espagne et du pape Benoît Quinze.
Durant la seconde guerre mondiale, Marie-Léonie Vanhoutte, avec l'aide de son mari Antoine Redier, aidera de jeunes français, dont son beau-fils, à passer la frontière espagnole.
Après avoir épousé Antoine Redier, auteur du livre « La guerre des femmes », Marie-Léonie vit à Paris, mais passe toutes ses vacances dans la maison familiale de Hauteville-sur-Mer où elle repose dans le caveau familial.
Marie-Léonie Vanhoutte a été décorée de l'ordre de la Légion d'Honneur au grade de Chevalier à Roubaix le 27 février 1927 par le ministre des travaux publics André Tardieu (photos). A sa mort, elle fut élevée au rang d'officier. Elle est également décorée de la Croix de Guerre 1914-1918
Le film « Soeurs d'armes », film d'espionnage français réalisé en 1937 par Léon Poirier d'après le livre d'Antoine Redier, retrace la vie de Louise de Bettignies et de Marie- Léonie Vanhoutte.