C'est grâce au courage et à l'ambition de deux passionnés de cinéma, Jack et Renée Morbu que les 2 salles du cinéma de la plage, aujourd'hui magnifiquement rénové, animent la station balnéaire, attirant plus de 30 000 spectateurs chaque année.
Dés 1945, les 2 jeunes gens, âgés de 24 et 25 ans, veulent se lancer dans l'aventure cinématographique. La première étape sera la salle des fêtes de Lingreville. La salle ne possède que quelques sièges et la première projection est organisée en 16mm à la fin de l'année.
Le cinéma est également itinérant, des projections sont organisées dans diverses salles du centre Manche sous le sigle « Cinévog ». C'est en vélo que le couple transporte les affiches, le projecteur, les bobines de film, l'écran et son cadre de bois
En 1947, Jack Morbu organise une séance hebdomadaire à l'ancienne mairie de Montmartin.
En 1952 Monsieur Lassagne, propriétaire de l'hôtel Normandy, agrandit ses locaux et propose à Jack Morbu d'assurer les projections dans la salle de danse pendant la saison estivale.
En 1956 le couple Morbu achète le droit d'exploitation des salles municipales de Hambye, Cerisy la Salle et Gavray. Les 15 séances hebdomadaires de la saison estivale sont réparties entre Lingreville, Montmartin, Hambye, Cerisy, Gavray et Hauteville-sur-Mer.
En 1959, les époux Morbu décident de construire leur propre cinéma sur un terrain acheté à la municipalité. Juillet 1960, c'est la première séance au Cinévog. L'unique salle peut accueillir 320 spectateurs, avec des conditions de projection encore précaires : murs de briques recouverts de panneaux de laine de verre, plafond en grillage, une ancienne table de toilette en marbre blanc fait office de caisse de recettes. Les spectateurs sont assis sur des « claquettes » en bois et leurs pieds reposent sur le sable.
En 1968, Jack Morbu se consacre uniquement à Hauteville-sur-Mer, et les propriétaires s'investissent dans la décoration de la salle.
En 1980, construction d'une deuxième salle de 104 places
Décès de Monsieur Morbu le 6 mars 1985, mais le spectacle continue avec Madame Morbu qui ne trouve pas de repreneur. Présidée par Olivier Beck, la communauté de communes de Montmartin se porte acquéreur du cinéma désormais géré par une association.
En 2010, la grande salle et le hall sont modernisés par la communauté de communes présidée par Eric de Laforcade. Les bobines disparaissent au profit de la numérisation et le cinéma de la plage devient une référence avec ses débats, l'intervention de comédiens ou de réalisateurs et une fréquentation toujours plus importante .
Dés 1945, les 2 jeunes gens, âgés de 24 et 25 ans, veulent se lancer dans l'aventure cinématographique. La première étape sera la salle des fêtes de Lingreville. La salle ne possède que quelques sièges et la première projection est organisée en 16mm à la fin de l'année.
Le cinéma est également itinérant, des projections sont organisées dans diverses salles du centre Manche sous le sigle « Cinévog ». C'est en vélo que le couple transporte les affiches, le projecteur, les bobines de film, l'écran et son cadre de bois
En 1947, Jack Morbu organise une séance hebdomadaire à l'ancienne mairie de Montmartin.
En 1952 Monsieur Lassagne, propriétaire de l'hôtel Normandy, agrandit ses locaux et propose à Jack Morbu d'assurer les projections dans la salle de danse pendant la saison estivale.
En 1956 le couple Morbu achète le droit d'exploitation des salles municipales de Hambye, Cerisy la Salle et Gavray. Les 15 séances hebdomadaires de la saison estivale sont réparties entre Lingreville, Montmartin, Hambye, Cerisy, Gavray et Hauteville-sur-Mer.
En 1959, les époux Morbu décident de construire leur propre cinéma sur un terrain acheté à la municipalité. Juillet 1960, c'est la première séance au Cinévog. L'unique salle peut accueillir 320 spectateurs, avec des conditions de projection encore précaires : murs de briques recouverts de panneaux de laine de verre, plafond en grillage, une ancienne table de toilette en marbre blanc fait office de caisse de recettes. Les spectateurs sont assis sur des « claquettes » en bois et leurs pieds reposent sur le sable.
En 1968, Jack Morbu se consacre uniquement à Hauteville-sur-Mer, et les propriétaires s'investissent dans la décoration de la salle.
En 1980, construction d'une deuxième salle de 104 places
Décès de Monsieur Morbu le 6 mars 1985, mais le spectacle continue avec Madame Morbu qui ne trouve pas de repreneur. Présidée par Olivier Beck, la communauté de communes de Montmartin se porte acquéreur du cinéma désormais géré par une association.
En 2010, la grande salle et le hall sont modernisés par la communauté de communes présidée par Eric de Laforcade. Les bobines disparaissent au profit de la numérisation et le cinéma de la plage devient une référence avec ses débats, l'intervention de comédiens ou de réalisateurs et une fréquentation toujours plus importante .